« Sauver les océans, protéger notre avenir », c’est le thème de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui s’est achevée vendredi au Portugal avec la déclaration de Lisbonne sur un appel à « plus d’ambition face à l’état désastreux des océans ».
Pour le protéger, les États signataires de la Déclaration de Lisbonne s’engagent donc à « stopper et inverser le déclin de la santé des écosystèmes et de la biodiversité de l’océan, et à protéger et restaurer sa résilience et son intégrité écologique ».
Protéger les océans, de la terre à la mer
Que ce soit par des actions collectives ou par des gestes citoyens, l’engagement de tous est indispensable pour préserver l’océan, de la terre à la mer. Grâce aux outre-mer, la France est le deuxième espace maritime mondial.
En s’appuyant sur les métiers de l’environnement, les outre-mer doivent se donner les moyens de développer des stratégies, des infrastructures, des services, autour de la gestion de l’eau (assainissement, eaux pluviales…) et des déchets (collecte, tri, valorisation, recyclage) pour retenir les pollutions, les traiter, avant qu’elles n’arrivent dans l’environnement et finissent sur les littoraux et dans le milieu marin. En parallèle, éducation, pédagogie, actions collectives menées sur le terrain engagent les citoyens de toutes générations à agir, chacun à son niveau.
Ainsi, les collaborateurs et les entreprises locales de SUEZ en outre-mer, dans la continuité de leurs métiers, organisent et participent à des actions en faveur de la protection de l’environnement, notamment lors de la journée mondiale des océans qui a lieu tous les 8 juin.
En Guyane par exemple, La Société Guyanaise des eaux (SGDE) a organisé un grand mayouri (nettoyage) sur une plage de Saint-Laurent-du-Maroni avec un message simple : sensibiliser les habitants à ne pas jeter leurs déchets dans l’eau. Au total 15m3 de déchets de déchets non-recyclables et 250 kg de déchets recyclables ont été récupérés par les bénévoles.