Le bio-déconditionnement : un sujet qui a réuni les GT « méthanisation » et « déchets » de Régions de France le 5 novembre.
Le bio-déconditionnent est une étape indispensable pour pouvoir traiter les biodéchets emballés provenant de la grande distribution alimentaire, des industries agro-alimentaires, des commerces et dans une moindre mesure des ménages. La soupe de biodéchets ainsi produite est valorisée énergétiquement dans les unités de méthanisation. Considérant que, in fine, le résidu de méthanisation (digestat) retourne au sol, s’assurer de la qualité des soupes de biodéchets représente un enjeu fort face au risque de pollution des sols.
En vue de partager les connaissances sur cette problématique, Muriel Bruschet, référente nationale biodéchets à l’ADEME, a présenté le suivi de la performance du déconditionnement réalisé sur 7 sites volontaires avec pour objectif de comparer les technologies et d’analyser la qualité des soupes (présence d’inerte tels que les plastiques, métaux ou verre).
En Grand Est, les biodéchets en Grand Est sont au cœur d’une stratégie de valorisation (méthanisation, compostage) pour réduire les déchets et produire de l’énergie, selon la hiérarchie « réduire-réutiliser-recycler-valoriser ». Cette présentation illustré la disparité du développement dela collecte dans les anciennes régions, des estimations de couts detraitement ces biodéchets via la méthanisation, la bonne répartition des outils de traitement et les projets de méthanisation en perspectives.
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