Jeudi 20 novembre 2025 : 4 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex conjoint.
Alors que nous rendons hommage aux femmes victimes de violences ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, des féminicides continuent d’être commis. Les chiffres sont alarmants et ces violences laissent des traces. Selon le HCE, un tiers des femmes adultes ayant subi un viol ou une tentative de viol ont tenté de se suicider et 906 femmes se sont données la mort suite au harcèlement de leur conjoint violent en 2024, selon la Miprof.
Les cris sont parfois silencieux, alors que certaines ne sont pas conscientes de subir des violences, d’autres ne le reportent pas, par peur de représailles ou de non-condamnation considérant que moins de 1,1% des agressions sexuelles déclarées ont fait l’objet d’une condamnation.
Sur les territoires, les Régions agissent, sur le volet préventif : sensibilisation des jeunes, des entreprises, des usagers de transports, et interviennent également en soutien auprès des femmes victimes de violences via le soutien aux associations, au développement de structures telles que les Maisons des femmes ou via divers dispositifs d’aides.
Charlotte Baelde pour la Région Ile-de France et Sylvie D’Alguerre pour la Région Grand Est reviennent sur deux exemples de dispositifs mis en place par les régions.
Sophie Gaugain, 1ère Vice-présidente de la Région Normandie et Présidente du Groupe Egalité femmes-hommes de Régions de France appelle à l’Etat à agir, pour que cette année se produise le choc attendu de la fermeté, la fin de l’impunité, des solutions judiciaires concrètes et l’apport d’un réel soutien aux associations qui agissent.
