Mobilités d’avenir : Placer le territoire sur la voie des mobilités bas carbone tout en répondant aux besoins des Franciliens dans leurs déplacements du quotidien, tels sont les objectifs du Plan des mobilités en Île-de-France à horizon 2030, adopté par la Région.
Fruit d’une large concertation publique qui s’est achevée au printemps 2025, le nouveau Plan des mobilités en Île-de-France (PDMIF) a été adopté par le Conseil régional le 24 septembre 2025.
Décarboner les mobilités en Île-de-France
Véritable document stratégique fixant le cap d’une mobilité plus propre, plus fluide et plus inclusive, en cohérence avec les engagements environnementaux de la Région, ce nouvel outil de planification porte l’objectif de réduire de 26 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports à l’horizon 2030.
Pour y parvenir, plusieurs axes d’action seront mis en œuvre, parmi lesquels :
- Le triplement des déplacements effectués à vélo,
- La baisse de 15 % des déplacements en voiture individuelle,
- L’augmentation de 15 % des déplacements en transports en commun.
Au total, le PDMIF comporte 14 axes déclinées en 46 actions claires. L’objectif à terme ? Une Région zéro carbone en 2050.
L’objectif : réduire de 26 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports à l’horizon 2030.
Des orientations pour l’avenir
Grâce à un travail collectif avec plus de 1 500 collectivités territoriales franciliennes et d’une concertation sans précédent avec les Franciliens et les acteurs du territoire, le PDMIF se concrétisera par un engagement massif permettant notamment :
- La réalisation de 330 km de nouvelles lignes de transports,
- La mise en service de 100 cars express dans toute la région,
- Le développement du transport à la demande dans les zones les moins bien desservies,
- Une amélioration de l’intermodalité dans tous les pôles d’échanges franciliens,
- L’augmentation de la part de véhicules électriques sur les routes en Île-de-France.
Pour atteindre l’objectif de la baisse d’un quart des émissions de gaz à effet de serre en 2030, le PDMIF prend en compte l’ensemble du spectre des déplacements effectués chaque jour sur le territoire.
Ainsi il soutiendra le fret aussi bien routier que fluvial et ferroviaire, l’accroissement des mobilités douces ou de la part des véhicules électriques dans le parc automobile francilien.