Alors que le transport représente plus d’un tiers* des émissions de CO2 mondiales, il est urgent de jouer la carte de la sobriété et de tendre vers une mobilité plus durable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les moyens d’y parvenir ? Eléments de réponses…
La mobilité durable, c’est quoi ?
Également appelé écomobilité, ce concept vise à concilier les besoins de déplacement des personnes et diminution de l’impact carbone des transports. Inscrite dans une logique de développement durable, la mobilité durable répond à plusieurs enjeux : environnemental, pour réduire les émissions de CO2, à l’origine du changement climatique, diminuer la pollution et notre dépendance aux énergies non renouvelables ; économique, pour une mobilité pérenne, favorable à l’économie et à l’emploi ; et sociétal, pour une mobilité inclusive qui facilite les déplacements de tous.
Comment décarboner la mobilité ?
Bien qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, la prise de conscience se généralise. Les pouvoirs publics, les citoyens et les acteurs économiques agissent à plusieurs niveaux. Les principaux moyens d’action consistent à :
- Limiter nos déplacements en continuant d’encourager le télétravail, l’autopartage ou le covoiturage.
- Développer les transports en commun décarbonés et faciliter leur accès au plus grand nombre.
- En milieu urbain, multiplier le recours à la mobilité douce, en étendant par exemple le réseau de pistes cyclables ou les dispositifs incitatifs d’achat ou de location de vélos.
- Continuer de remplacer progressivement le parc de véhicules thermiques par des modèles électriques.
Quid de la mobilité lourde ?
Poids lourds, bateaux, trains, avions… la mobilité durable, concerne aussi la mobilité lourde, qui représente à l’international plus de la moitié** des émissions de CO2 du secteur. Et là aussi les choses bougent. Le bioGNV connait un succès croissant dans le transport routier, en France comme en Europe, et permet aux transporteurs de réduire leur impact environnemental, tout en bénéficiant des mêmes performances qu’un véhicule diesel. L’hydrogène vert constitue une alternative particulièrement pertinente pour faire rouler les poids lourds et décarboner les transports maritime et aérien. Enfin, les carburants de synthèse, comme le e-méthanol ou le e-kérosène, produits à partir d’hydrogène renouvelable combiné au CO2 ou à l’azote alimenteront bientôt des navires ou des avions.
* Source / Agence Internationale de l’Energie
**Source / Agence Internationale de l’Energie
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