Les moyens de sécurisation mis en place par la Région dans les TER et aux abords des gares font leurs preuves en Auvergne-Rhône-Alpes : entre 2021 et 2023, les faits de sûreté ont baissé de 51 %.
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a fait de la sécurité dans les transports ferroviaires une priorité depuis 8 ans. Il a annoncé vendredi 12 janvier les résultats de la politique mise en œuvre, avec notamment une baisse de 51 % des faits de sûreté entre 2021 et 2023. Le travail engagé par la Région paye : les résultats sont là.
Les gares demeurent des zones où sévissent des délinquants et où l’insécurité est toujours présente. En France, près d’un tiers des vols et 20 % des violences sexuelles et coups et blessures recensés ont lieu à l’occasion d’un trajet en train ou dans un rayon de 750 m autour d’une gare. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a fait le choix de ne pas se résigner à la fatalité et d’engager, dès 2016, un vaste plan de sécurisation des trains et des gares avec des moyens matériels et humains :
- Doublement des équipes SUGE en 2019 (de 17 à 34 équipes) et triplement du nombre d’agents (de 37 à 117 agents). Auvergne-Rhône-Alpes est ainsi, hors Île-de-France, la première région au niveau des prestations commandées : en 2023, les heures commandées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes représentent 25 % de la commande nationale, alors que l’indicateur de trafic (en voyageurs/kilomètres) en Auvergne-Rhône-Alpes, représente 18 % du volume national ;
- Déploiement de 2 300 caméras dans 129 gares (pour un montant de 30 M€) ;
- L’équipement de 100 % des rames ferroviaires pérennes (hors Corail) en caméras de vidéoprotection (pour un montant de 35 M€) ;
- Création du Centre régional de sécurité des transports (CRST) aménagé à Lyon Part-Dieu en 2018 qui permet de visualiser en temps réel les images de vidéoprotection des gares et de 110 trains ;
- Soutien aux communes pour sécuriser le périmètre aux abords des gares pour près d’1 million d’€ ;
- Gratuité des TER pour les gendarmes et les policiers en janvier 2017, étendue aux policiers municipaux en janvier 2019 et aux douaniers et agents actifs des services pénitentiaires en janvier 2020.
Il y a plus de 5 ans, on s’est fixé un défi avec les équipes de sécurité ferroviaire de la Région, qui était de faire baisser la délinquance à bord des trains. On a énormément investi et les résultats sont là. Petit à petit, on arrive à protéger davantage nos voyageurs. Qu’est-ce que ça montre ? Qu’avec des moyens, de la fermeté, de la détermination, de la constance et de la confiance dans les équipes de sécurité sur le terrain, on peut inverser la donne. Aujourd’hui en France, il y a des régions où la délinquance augmente, d’autres non. Ce que l’on démontre ce matin, c’est qu’en Auvergne-Rhône-Alpes, en déployant un vrai bouclier de sécurité, on peut avoir des résultats. Il n’y a pas de fatalité à la délinquance. Il y a juste une délinquance qui augmente quand on est laxiste et qu’on ne se donne pas les moyens. »
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne- Rhône-Alpes
Moins d’atteintes aux personnes
Les chiffres de la délinquance et de l’insécurité explosent dans le pays : pas dans nos trains et nos gares d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Quelques comparatifs :
- Entre 2021 et 2023, au niveau national les violences sexuelles ont augmenté de 16 % (source ministère de l’Intérieur). Dans nos trains et nos gares, elles baissent de 22 %.
- Entre 2022 et 2023, au niveau national les violences volontaires ont augmenté de 6 %. Dans nos trains et gares, elles baissent de 4 %.
On peut aussi noter, grâce aux actions mises en œuvre, la baisse, sur la période 2021-2023, des vols avec violence (- 27 %), des injures et outrages (- 41,5 %), des menaces contre les personnes (- 21,5 %) et des rébellions (- 55,6 %).
Renforcement de l’action régionale dans les années à venir
Ces résultats positifs encouragent la Région Auvergne-Rhône-Alpes à poursuivre et consolider le travail engagé. C’est le sens du dispositif « Gare Sécurité Renforcée » initié en décembre 2022 à Valence qui consiste à construire, en lien avec tous les acteurs (préfecture, parquet, commune, SNCF), une stratégie globale pour faire des gares et des trains d’Auvergne-Rhône-Alpes des lieux propres et sûrs pour les usagers.