La Coopération territoriale européenne post 2020: un atout pour l’Europe
Le Commissariat général à l’égalité des territoires et Régions de France, ont co-organisé, en partenariat avec la Région Bourgogne-Franche-Comté, un séminaire national sur la coopération territoriale européenne (CTE) –appelée aussi Interreg– mardi 4 décembre 2018 à Besançon. Cette journée de travail a permis d’afficher une ambition française forte pour la poursuite de ces actions après 2020.
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Marie-Guite DUFAY, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Serge MORVAN, Commissaire général à l’égalité des territoires, Anne SANDER, Députée européenne, Marie-Antoinette MAUPERTUIS, Conseillère exécutive de la Collectivité territoriale de Corse et rapporteure du Comité des Régions et des représentants de la Commission européenne sont notamment intervenus au cours ce séminaire.
À un moment charnière dans les négociations pour le futur budget (2021-2027) de la politique européenne de cohésion, le séminaire national a réuni une centaine d’acteurs de la Coopération territoriale européenne (CTE), des collectivités, souvent gestionnaires des programmes Interreg, des centres de recherche, des clusters et des universités.
Face à de nouveaux défis pour l’Europe et malgré un contexte budgétaire difficile, consécutif au Brexit, la politique de cohésion économique, sociale et territoriale représenterait toujours près du tiers du budget de l’Union européenne (UE) avec 330 milliards d’euros, dont 8,4 dédiés à la CTE selon la proposition de la Commission européenne pour l’après 2020.
Nous sommes inquiets du net recul du budget #Interreg proposé par la Commission européenne pour 2021-2027. Il n’est pas souhaitable que la #CoopTerrUE soit la variable d’ajustement de la politique de cohésion @MarieGuiteDufay @bfc_region pic.twitter.com/Mr84gXyrAY
— Régions de France (@Regionsdefrance) 4 décembre 2018
Une ambition française forte et partagée
Les échanges ont permis de clarifier les enjeux de la négociation en réaffirmant une ambition française forte partagée tant par l’État que les Régions. Le partenariat national a rappelé son attachement à l’ensemble des volets de la CTE (transfrontalier, transnationale et pan-européenne), dont la valeur ajoutée européenne est reconnue par tous.
Avec 23 programmes, la France est l’État membre qui participe le plus aux programmes de CTE. Ses 3.000 km de frontière en Métropole, 1.000 km en Outre-mer et ses 400.000 travailleurs transfrontaliers (soit 35% des flux de toute l’UE), placent la France au premier rang des enjeux transfrontaliers dans l’UE. La coopération avec nos voisins assure une gestion intelligente de ces flux et un développement concerté. Elle permet aussi de trouver des solutions communes à des problèmes partagés au-delà des frontières. En Outre-mer, le développement passe également par la coopération avec des pays voisins aux quatre coins du monde.
L’État a rappelé son attachement à ce que les collectivités, et tout particulièrement les Régions, conservent une place déterminante dans la gestion des programmes de la CTE, qui sont les outils opérationnels de cette politique européenne.
. @AyachePatrick pour Régions de France et @bfc_region au séminaire #CoopTerrUE le budget de l’UE est dans une impasse totale. La balle est dans le camp de l’Etat. Aura-t-il le courage de défendre une contribution en augmentation?
— Régions de France (@Regionsdefrance) 4 décembre 2018
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