mercredi 29 mars 2023
27 novembre 2018

Île-de-France : sans perturbateurs endocriniens

L’Île-de-France est la première Région française à s’engager contre les perturbateurs endocriniens et leurs effets néfastes. Les élus régionaux on adopté à l’unanimité une charte d’engagement répondant à cet enjeu sanitaire et environnemental majeur.

 

En adhérant à la charte Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens » ce 22 novembre, la Région Île-de-France demande aux collectivités bénéficiaires d’aides régionales liées aux équipements scolaires, sportifs ou à la petite enfance, de respecter 5 engagements de principe, en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens :

  1. Restreindre et éliminer à terme l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens et accompagner les habitants dans cette démarche.
  2. Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation et développer la consommation d’aliments biologiques
  3. Favoriser l’information des professionnels de santé, des collectivités, de la petite enfance et des acteurs économiques.
  4. Éliminer progressivement les perturbateurs endocriniens des contrats et achats publics par le biais de critères d’éco-conditionnalité.
  5. Informer tous les ans les citoyens de l’avancement des engagements pris.
La Région est pleinement engagée dans la réduction significative des perturbateurs endocriniens sur son territoire, à travers :
► La suppression de l’usage des produits phytosanitaires dans le cadre de sa politique eau et milieux aquatiques .
► Une horticulture et des pépinières respectueuses de l’environnement à travers une charte régionale horticole.
► Une agriculture biologique, mesure forte du pacte agricole régional.
► Une gestion forestière durable défendue dans la stratégie régionale pour la forêt et le bois.
► Une structuration des filières de matériaux et produits biosourcés.
► Une biodiversité et des écosystèmes préservés.
Les perturbateurs endocriniens :
Ce sont « des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants » (Organisation mondiale de la santé 2002).

 

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