Sud: réouverture de la ligne TER de la Côte Bleue
Réalisés dans les délais impartis malgré la crise sanitaire, les travaux effectués ont permis de débuter le programme de pérennisation de la ligne, de lever une grande partie des ralentissements et d’améliorer la fiabilité et la régularité des circulations.
Ces travaux, financés au travers du CPER 2015-2020, constituent une première étape. Ils seront suivis de plusieurs autres s’inscrivant dans le plan de sauvegarde des dessertes fines du territoire signé avec l’État le 22 février 2021.
Sans cet engagement à long terme, les lignes de l’étoile de Veynes dans les Hautes-Alpes, la ligne Nice-Breil-Tende dans les Alpes-Maritimes et de la Côte Bleue dans les Bouches-du-Rhône auraient connu de nouvelles restrictions de circulation, voire à terme, une fermeture définitive.
Le ballast, les traverses et les rails ont ainsi été renouvelés sur près de 24 km et plus de 7 km de rails de sécurité ont été posés sur les viaducs et au niveau de certains versants rocheux entre Carry-le-Rouet et L’Estaque. Ces opérations ont été complétées par d’importants travaux de confortement sur des ouvrages d’art et en terre : le tunnel et abords de Rio Tinto (Marseille), les versants rocheux de Méjean, Erevine, Baume de Lume, Pierres Tombées et Aragnols.
Les interventions sur les parois rocheuses ont nécessité la mobilisation de moyens exceptionnels (approvisionnement par hélicoptères, recours à des agents cordistes) dans le respect des procédures environnementales éditées pour tous travaux dans le site classé du massif de la Nerthe.
Un enjeu majeur pour les voyageurs
La modernisation de la ligne de la Côte Bleue était un enjeu majeur pour le développement de la mobilité au sein de la métropole Aix-Marseille-Provence. Elle bénéficie en effet d’une attractivité touristique importante (62% des usagers sont des touristes) et représente un véritable atout pour la mobilité durable. Elle accueille chaque jour entre 1 300 et 1 500 voyageurs avec une desserte TER toutes les demi-heures en heure de pointe.
Chiffres clés
• 39 500 traverses
• 40 000 tonnes de ballast
• 175 agents mobilisés par jour au plus fort du chantier
• 16 700 m² de filets de protection et grillages plaqués ancrés
• 1 an de travaux sur la ligne