Grand Est : cap sur le développement économique et l’emploi
Le Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) a été adopté lors de la séance plénière du 28 avril.
Cap sur le développement économique et l’emploi
La Région Grand Est a pris le parti de développer une stratégie de développement économique partagée visant à redynamiser la croissance économique et la compétitivité des entreprises en vue de créer des emplois sur le territoire régional. Ce shéma vise à accompagner les entreprises, y compris les structures de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), dans leur projet de développement, d’investissement, d’innovation et d’internationalisation. Il a pour objectif de les aider à affronter les grandes transformations de la société : digitalisation, transition écologique et énergétique, innovation technologique et sociale, économie collaborative, développement de nouveaux modèles économiques plus inclusifs, etc.
Ce document stratégique a été construit collectivement sur plusieurs mois : il a ainsi associé les collectivités, les entreprises, les acteurs associatifs …
Cette stratégie est développée autour de 6 principes concrets.
Accélérer l’innovation et les transitions économiques
La Région souhaite déployer des plans régionaux afin de soutenir l’industrie, la bio-économie et l’artisanat : le plan Industrie du Futur, le Plan Ferme du Futur et le plan Artisanat de Demain. La Région mènera une action massive en faveur de la digitalisation des acteurs économiques afin de faciliter la relation client via le numérique. Le développement durable ne sera pas oublié : la Région encourage la production et l’usage d’énergies renovelables dans les entreprises et les incite à réduire leur empreinte écologique.
Redonner les moyens de la croissance aux entreprises
La Région souhaite créée une offre de fonds aux entreprises en sous-capitalisation adaptée à chaque étape de leur développement et faciliter le financement bancaire. Les nouvelles offres de financements seront encouragées (financement participatif par exemple).
Favoriser l’entrepreneuriat et l’innovation
La dynamique entrepreneuriale sera consolidée tant en matière de création que de reprise d’entreprises afin de créer et de pérenniser l’emploi et maintenir l’activité sur les territoires. La croissance des starts-ups, des TPE et des PME doit leur permettre de passer à un seuil supérieur. L’économie collaborative, sociale et solidaire est également un atout à développer pour conserver un tissu économique de proximité et préserver l’équilibre des territoires.
L’innovation passe également par l’amélioration de la relation entre la recherche académique et les besoins des entreprises.
Ouvrir notre territoire à l’international
La Région a l’ambition d’attirer des invetisseurs étrangers en valorisant les atouts des territoires du Grand Est via une approche commune de marketing territorial. Par ailleurs, Grand Est Export est lancé pour accompagner les entreprises dans leurs démarches à l’international.
Organiser la puissance publique en réseau au plus près des territoires
L’efficacité de la puissance publique réside dans sa capacité à mettre en réseau les acteurs à l’échelle du Grand Est pour une déclinaison de la stratégie régionale au plus près des territoires et à clarifier le « qui fait quoi » pour un accompagnement public optimal.
En outre, une action partenariale forte s’impose avec les territoires constitutifs du Grand Est : des Pactes Offensive Croissance Emploi (POCE) pourront être établis avec une ou plusieurs intercommunalités autour de priorités structurantes en application des axes du SRDEII les plus adaptés aux réalités des territoires volontaires pour agir aux côtés de la Région.
Enfin, la Région s’appuiera sur un réseau des agences de développement économique, opérateurs indispensables de proximité, mus par les mêmes objectifs d’excellence vis-à-vis de leurs territoires respectifs.
Inventer une gouvernance économique partagée et innovante
La Région Grand Est met en place une gouvernance économique partagée et innovante qui s’articulera principalement autour de deux instances : un G20 constitué de représentants de la puissance publique et parapublique du territoire et un conseil des 100 qui réunira des chefs d’entreprises dans une dynamique participative.