Nouvelle-Aquitaine: la Région apporte son soutien à la biodiversité
Gérée par l’association GE.RE.PI (association de GEstion de la REserve naturelle nationale du PInail), la réserve, située au nord de la forêt de Moulière, constitue une des rares réserves naturelles continentales de Nouvelle-Aquitaine. Ce lieu unique, créée en 1980 est une lande à bruyère criblée de milliers de mares. Ses quelques 6000 mares, dénombrées sur les 142 ha de la réserve, sont le résultat de l’extraction de pierres meulières dont l’exploitation date de plus de mille ans. La mosaïque de milieux ainsi crées est à l’origine d’une flore, d’une faune et d’une fonge (ensemble des champignons d’un lieu déterminé) rare et diverse.
Aujourd’hui, le changement climatique menace la biodiversité du site où cohabitent plus de 2 500 espèces. Ainsi, les connaissances scientifiques se révèlent indispensables pour appuyer et accompagner les pouvoirs publics et l’ensemble de la société dans la transition engagée. La réserve du Pinail et son observatoire « Biodiversité – Eau – Climat » répondent aux enjeux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Plusieurs facteurs favorables font de cette réserve un lieu privilégié pour une telle étude : la protection du site permet d’assurer la pérennité des mesures et suivis scientifiques, les moyens alloués à la gestion du site permettent de disposer de personnel qualifié, la valorisation du site auprès du public permet de communiquer et vulgariser les connaissances acquises.
C’est dans ce souci de transmission au public qu’a été imaginé l’aménagement du sentier de découverte consolidant son accessibilité (pontons, mare pédagogique, observatoire, bancs…) et son attractivité (modernisation pédagogique par le biais du numérique notamment). Par ailleurs, la construction d’une maison de réserve en remplacement du chalet d’accueil, structurante des activités du gestionnaire, et l’harmonisation de l’accès et du stationnement du public sont prévus dans un second temps. Fidèle à ses engagements en faveur de la biodiversité et conformément aux engagements pris dans le contrat de territoire du Grand Châtellerault, la Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu ce projet à hauteur de 78 801 euros. A cette somme, s’ajoute une aide de l’Union européenne de 50 000 euros au titre de son programme de Liaison Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale (LEADER).