Île-de-France : 1 M€ pour améliorer la qualité de l’air dans le métro et le RER
Pour trouver des solutions permettant d’améliorer la qualité de l’air dans les stations de métro ou de RER, la Région vient de lancer, en partenariat avec Île-de-France Mobilités, SNCF, la RATP et avec le soutien technique d’Airparif, un appel à projets auquel peuvent notamment candidater start-up, PME, et grands groupes jusqu’au 15 juin 2018.
La qualité de l’air mitigée
Oxyde d’azote, particules… La pollution concerne aussi les gares et enceintes souterraines du réseau de transports francilien. La qualité de l’air y est mitigée, avec par exemple des taux de dioxyde d’azote plus faibles qu’à l’extérieur, mais des niveaux élevés de particules. À la station de RER Auber par exemple, la moyenne de particules fines (PM10) atteint 330 µg/m³ sur les quais, et 50 μg/m³ dans les couloirs, alors qu’ils ne sont qu’à 20 µg/ m³ dans la rue d’Auber. Les constatations sont les mêmes pour les particules PP 2,5, encore plus nocives pour l’organisme*. L’activité ferroviaire, en particulier les systèmes de freinage, sont source de production de particules, tandis que le passage des trains entraîne une remise en suspension des particules déposées au sol.
Pour une amélioration curative ou préventive
L’ appel à projets « Mieux respirer en station » vise à soutenir les projets pilotes et innovants permettant d’améliorer, de façon curative ou préventive, la qualité de l’air dans les espaces souterrains des transports en commun franciliens : filtration/ventilation des quais et locaux souterrains, amélioration du matériel roulant (nouveaux matériaux, limitation des émissions de freinage), gestion des chantiers, réduction de l’exposition des travailleurs et des usagers, traitement des bouches extérieures d’aération, nettoyage des espaces intérieurs… Il est doté de 1 M€.
* Étude Airparif/RATP – 2009