26 février 2020

Centre-Val de Loire : la Région s’engage à sauvegarder les lignes ferroviaires du quotidien

La Région Centre-Val de Loire a signé un protocole d’accord avec l’État sur l’avenir des lignes ferroviaires de desserte fine du territoire. Objectif : moderniser et surtout pérenniser ces lignes.

Alors qu’en février 2018 le Rapport Spinetta proposait l’abandon par l’État des lignes du quotidien du Centre-Val de Loire, rabaissées au rang de « petites lignes », la Région a, après 2 ans de négociations, obtenu le financement de l’État et donc la sauvegarde indispensable de ces lignes.

En tout, 6 lignes ferroviaires du Centre-Val de Loire vont être sauvées : Bourges-Montluçon, Dourdan-La Membrolle, Chartres-Courtalain, Tours-Loches, Tours-Chinon et Salbris-Valençay. « Nous avons engagé une action résolue pour qu’en aucun cas ces lignes ne soient fermées »souligne le Président de Région, François Bonneau. Et pour cause, ces lignes sont empruntées par 1,5 million de voyageurs chaque année et sont un vrai enjeu d’aménagement du territoire. Les usagers quotidiens sont bien souvent des habitants de la ruralité pour lesquels le train constitut l’unique moyen accessible et efficace de la mobilité.

Des travaux estimés à plus de 250 millions d’euros

Parce que l’entretien de ces lignes a été abandonné pendant des dizaines d’années par l’État et la SNCF, dont c’était la responsabilité, les travaux à réaliser sur ces infrastructures s’élèvent à plus de 250 millions d’eurosaujourd’hui. Ces travaux seront financés à 50% par la Région, le reste étant à charge de l’Etat et de la SNCF. « On se donne 12 ans pour assurer la pérennité de ces lignes »précise le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, présent à l’Hôtel de Région pour signer cet accord. « Cette démarche doit répondre au désenclavement des territoires et répondre au besoin des liaisons entre les métropoles et les territoires »a-t-il conclu.

Une étape majeure pour notre région

Mais cet accord ne doit pas uniquement répondre à ces enjeux. À l’heure du réchauffement climatique, il est indispensable de réduire les émissions de gaz à effet de serre. « On ne peut pas lutter contre ce phénomène et en même temps fermer des lignesNous devons développer de nouveaux moyens de mode de production. L’hydrogène est une solution prometteuse. La Région fait d’ailleurs partie des 5 Régions signataires d’une convention avec Alstom pour bénéficier de livraison de matériel à propulsion hydrogène » explique François Bonneau.

À travers cet accord, la Région souhaite donc répondre à de nombreux défis sur tout le territoire. Elle souhaite poursuivre son engagement pour la mobilité de tous – avec notamment les tarifs Rémi – et pour l’environnement, entamé avec la COP régionale, pour faire face à l’urgence climatique et sociale

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