Ouvert depuis mars 2021, VitiLab a déjà permis d’initier quelques projets, passés du stade de l’idéation à la mise en pratique. Une expérimentation d’exosquelette est par exemple  en cours sur des parcelles de la chambre d’agriculture : l’entreprise de robotique icaunaise  RB3D cherche à mettre au point un dispositif d’assistance lombaire pour le travail de la vigne. Objectif : soulager les ouvriers viticoles en réduisant la pénibilité de leurs tâches et la fréquence des troubles musculo-squelettiques.
En test également dans le vignoble de Saône-et-Loire, un enjambeur électrique autonome ;  c’est-à-dire sans conducteur afin d’éviter les accidents. La société toulousaine Naio a déjà mis au point un engin de ce type pour le Bordelais. Reste à adapter la machine au relief et aux spécificités des vignes de Bourgogne-Franche-Comté.

À VitiLab, on réfléchit aussi  aux relations entre la viticulture et le reste de la société. Ainsi, est née AgriCivis une application mobile lancée en janvier 2021. Le principe : favoriser le dialogue entre les professionnels et les riverains inquiets des traitements effectués dans les vignes. La vingtaine de viticulteurs engagés dans ce projet renseignent dans l’appli les interventions qu’ils programment sur leurs parcelles. Ils peuvent ainsi expliquer ce qu’ils font – pourquoi traitent-ils et avec quels produits – et prévenir leurs voisins d’éventuels désagréments. AgriCivis se déploie très progressivement afin de travailler sur l’acceptabilité sociale de cet outil, inédit en France. Avant même d’être inauguré, VitiLab était donc déjà pionnier !

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