Bourgogne-Franche-Comté: pour ces entreprises le profit n’est pas le but ultime
Vendredi 23 novembre 2018 était dévoilé le palmarès du concours régional de l’économie sociale et solidaire, organisé par la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Les règles économiques ne peuvent pas répondre à tout. Notamment lorsqu’il s’agit de prendre en compte les enjeux environnementaux et de solidarité. Et si la réponse se trouvait dans l’économie sociale et solidaire (ESS) ? Ces entreprises, organisées sous forme de coopératives, associations ou mutuelles, sont gérées par des habitants, des entrepreneurs, des salariés, des collectivités. Tous partagent le même objectif : placer l’humain au cœur de l’économie en donnant la priorité au service rendu, plutôt qu’en poursuivant un but lucratif.
18 000 € de dotation
Depuis trois ans, la Région organise un concours pour valoriser les meilleures initiatives locales portées par les entreprises d’ESS. Le palmarès 2018 a été dévoilé vendredi 23 novembre à Dijon lors des « Journées de l’économie autrement », organisées par le magazine « Alternatives Economiques ». 60 dossiers ont été examinés par les services de la Région. Quatre lauréats ont été désignés, recevant chacun un chèque de 4 000 € des mains de Denis Hameau, vice-président chargé de l’économie sociale et solidaire. Le jury a par ailleurs attribué un prix spécial (2 000 €) à la fruitière à énergies de Quingey. « Loin des grands groupes, mais proche des utopies, l’ESS apporte des solutions à des besoins non couverts, organise la transition écologique citoyenne, replace la décision à l’échelle de l’individu, a commenté Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région. Nos villages, nos montagnes, nos villes, voient chaque jour se développer des projets de territoires qui touchent et qui mobilisent ceux qui ont justement besoin d’être entendus ».
Au-delà de cette remise de prix, la Région Bourgogne-Franche-Comté est une des régions de France à financer le plus fortement les entreprises d’insertion. Un budget annuel de 2,6 millions d’euros est débloqué chaque année, permettant de financer 1 500 équivalents temps plein.