Auvergne-Rhône-Alpes: Sauvetage du service des urgences à l’hôpital d’Ambert, la Région mobilisée
Faisant de la santé de proximité une priorité, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est mobilisée pour trouver des solutions pour le service des urgences de l’hôpital d’Ambert, qui avait dû fermer ses portes fin octobre.
Suite à la fermeture du service des urgences de l’hôpital d’Ambert faute de médecins urgentistes, le 27 octobre, la Région et les autres partenaires se sont fortement mobilisés pour trouver rapidement des solutions. Grâce à l’appui de 9 urgentistes du CHU de Clermont-Ferrand et de Thiers, le service a heureusement pu rouvrir le 16 novembre.
Investir pour garantir l’avenir de l’hôpital
Sur place le 20 novembre, le président de la Région Laurent Wauquiez a précisé : « C’est une première victoire pour nous. Maintenant, il faut que la solution trouvée soit durable et que notre hôpital soit attractif pour ne plus manquer de personnel soignant à l’avenir. Dès maintenant, la Région va investir presque un million d’euros pour rénover et mieux aménager la maison des médecins afin de bien les accueillir. Autre décision qui dépend de nous : nous allons doubler le nombre de places en école d’aide-soignant ici. Enfin, la Région soutiendra les nouveaux investissements dans l’hôpital, comme nous le faisons pour notre médecine de proximité. »
Lors d’une première visite à Ambert début novembre, Laurent Wauquiez avait également déclaré : « La santé de proximité est une priorité pour notre Région. On ne peut pas accepter qu’un bassin de vie de 30 000 habitants soit ainsi laissé à l’abandon. Une solution doit vite être trouvée. La Région y prendra toute sa part : ça peut être avec des aides financières pour le recrutement ou avec des investissements pour aider à l’installation des médecins. »
Récemment, la Région avait répondu présent pour permettre l’acquisition d’un scanner, investissement majeur de l’hôpital. Laurent Wauquiez déclarait encore : « La fermeture des urgences de l’hôpital d’Ambert était inacceptable. Inacceptable et absurde car elle n’était même pas motivée par des raisons financières mais par un manque de médecins. C’est la réalité dans notre pays aujourd’hui parce que les métiers de la fonction hospitalière n’ont pas été revalorisés et parce que les recrutements de médecins n’ont pas été anticipés… Au niveau national, le nombre d’étudiants en médecine doit augmenter ; nous le ferons très rapidement avec les places d’aides-soignants et d’infirmiers qui dépendent de la Région. Quand on a la volonté d’agir, les solutions existent ! Pour qu’un territoire vive, la santé de proximité est essentielle. Nous ne laisserons pas tomber les habitants qui comptent sur nous, et nous ne laisserons pas tomber le personnel soignant à qui l’on doit tant. Aucun territoire ne doit être sacrifié. »