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01 juin 2021

EDF: transition N°20, étude internationale sur le changement climatique

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Pour la deuxième année consécutive, EDF a fait réaliser par Ipsos une étude internationale sur le changement climatique, interrogeant 24 000 personnes dans 30 pays.

transition 20, climat, énergie, opinion publique, EDF, actualité partenaireCette étude (accessible en lien dans le document) révèle une série de contrastes : entre prise de conscience croissante et persistance d’un niveau important de climato-scepticisme, entre compréhension du phénomène des gaz à effet de serre et interprétations hasardeuses, entre volonté d’agir et résistance aux mesures prises, et difficulté à modifier ses propres comportements.

 

La préoccupation environnementale résiste à la crise sanitaire

 

Avec 24 000 citoyens interrogés dans 30 pays, dont les plus émetteurs de CO2, l’Observatoire international climat et opinions publiques (Obs’COP)(1) est une enquête d’ampleur inédite sur les perceptions du changement climatique. Ces 30 pays représentent en effet les deux tiers de la population mondiale. Initiée par EDF et réalisée par Ipsos, cette étude d’opinion est destinée à enrichir la démarche de l’entreprise dans son action contre le dérèglement climatique.

En 2020, en raison du contexte sanitaire, la majorité des opinions publiques placent la Covid-19 en tête de leurs préoccupations (59 %). Notons cependant que l’environnement arrive en sixième position (39 %), et se place même dans le top 5 d’un grand nombre d’États européens et de grands pays (Canada, Australie, Inde Chine).

Le changement climatique est une réalité pour 93 % des sondés. Mais un quart des répondants contestent l’influence des activités humaines dans ce phénomène, et 7 % en nient la réalité. Le doute quant aux origines anthropiques du changement climatique est particulièrement marqué aux États-Unis (52 %), en Arabie saoudite (51 %), en Norvège (50 %) ou en Australie (43 %) ; des pays également leaders de la production d’hydrocarbures ou de charbon. Sans atteindre les proportions de ces pays, dans l’Union européenne, c’est l’Allemagne qui s’affiche comme la moins convaincue (36 %).

Enfin, il convient de noter que 38 % des personnes interrogées pensent que le changement climatique peut avoir des effets positifs. C’est le cas tant au Nord (Norvège, Suède, Canada), qu’au Sud (Nigéria, Corée du Sud, Arabie saoudite, Émirats arabes unis).

 

Une compréhension contrastée du changement climatique

Si la prise de conscience environnementale progresse, le changement climatique reste néanmoins un phénomène difficile à appréhender. Certes, les gaz à effet de serre (GES) sont reconnus par 6 personnes sur 10 comme causes du changement climatique, et les pays les plus émetteurs sont correctement identifiés. Mais le changement climatique est souvent attribué au trou de la couche d’ozone (32 % au global) ou à un réchauffement naturel de la planète (30 %). Il est aussi fréquemment confondu avec la pollution de l’air (44 %). 

Concernant la production d’énergie, le charbon et le gaz sont globalement identifiés comme producteurs de CO2 et facteurs de changement climatique. A contrario, en dépit du très faible bilan carbone du nucléaire, la moitié des personnes sondées continuent d’estimer qu’il émet également du CO2, y compris en France.

Cette imparfaite compréhension du changement climatique pèse sur l’identification des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre. Une majorité (54 %) pense que cela passe par un changement des modes de vie avant tout.  Néanmoins, 30 % des sondés (plus nombreux dans les pays les plus climato-sceptiques) croient que l’issue pourrait relever des innovations technologiques.

 

Nécessité d’agir et rejets des contraintes

 

Pour une majorité des personnes interrogées par l’Obs’COP (54 %), la lutte contre le changement climatique passe par un changement des modes de vie. Pourtant, l’enquête 2020 révèle des populations tiraillées entre la nécessité d’agir et la difficulté à le faire. 

Une série de gestes individuels a été testée : privilégier les fruits et légumes de saison, limiter le chauffage ou la climatisation, recourir à des produits fabriqués localement plutôt qu’importés, éviter de prendre la voiture… Seul le tri des déchets est effectué systématiquement ou presque par la moitié de la population interrogée. Force est de constater que les populations interrogées manifestent une capacité à agir centrée sur des mesures certes utiles, mais dont l’effet sur les émissions de CO2 reste limité ou marginal (comme c’est le cas, par exemple, pour le tri des déchets). A contrario, se déplacer à vélo (16 %), recourir à des énergies renouvelables pour se chauffer ou produire de l’électricité (18 %) sont les deux gestes les moins effectués systématiquement par les répondants au niveau mondial, gestes encore moins pratiqués par les Français (respectivement 10 % et 14 %). 

Il est par ailleurs à noter que si 69 % des citoyens attendent de leurs gouvernements des mesures de lutte contre le changement climatique, celles-ci sont d’autant moins acceptées que leur impact est contraignant (restrictions de circulation) ou coûteux (taxes).

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