Hervé Morin et François Bonneau ensemble pour défendre l’apprentissage
Hervé Morin, Président de Régions de France, et François Bonneau, Président délégué, ont visité ensemble mardi 27 mars le CFA Orléans-Métropole. Cette visite organisée par la Région Centre-Val de Loire dans le cadre du tour de France du président Morin leur a permis de dénoncer devant les acteurs de terrain les risques majeurs liés à la réforme de l’apprentissage proposée par le gouvernement.
“Dans une société ouverte, coopérative et favorisant les initiatives innovantes, comment imaginer une seule seconde qu’un système de formation avec un coût unique fixé depuis Paris pourra fonctionner?”, a ainsi lancé Hervé Morin.
Les Présidents ont été accueillis par Philippe Leloup, Président du CFA Orléans Métropole. Ils ont visité les ateliers de ce CFA qui prépare notamment au BTS Fluide Energie Domotique, au Bac Pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ou encore aux métiers de la petite enfance. Ils ont échangé avec des adultes en formation BTS Profession Immobilière dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Régions de France s’alarme depuis plusieurs mois des risques majeurs de disparition de toute offre de formation en apprentissage dans des pans entiers du territoire (zones rurales, zones de montagne, quartiers sensibles).
La réforme de l’apprentissage annoncée par le Premier ministre le 9 février dernier risque en effet de déboucher sur la fermeture d’un grand nombre des centres de formation des apprentis (CFA), sur la base des estimations effectuées par les Présidents de Régions et de Collectivités d’Outre-mer.
Alors que tout le monde reconnaît que l’apprentissage est la voie d’accès privilégiée vers l’emploi durable, cela signifie que des dizaines de milliers de jeunes ne seront plus en mesure de choisir la formation garantissant leur insertion professionnelle. Cette réforme de l’apprentissage serait donc un coup terrible porté au devenir de nos territoires et à l’avenir de nos jeunes.
Régions de France continuera de défendre une réforme alternative de l’apprentissage, permettant à la fois de préserver le caractère public de cette formation initiale et d’y associer encore plus étroitement les branches professionnelles et les milieux économiques (chambres consulaires…).