Fonds européens : Amélie de Montchalin prise en fragrant délit de mensonge
En critiquant la gestion des fonds européens par les Régions dans un entretien publié le 20 novembre par “Les Echos”, la secrétaire d’Etat chargée des Affaires européennes démontre son ignorance complète du sujet, déclare Renaud Muselier. En matière de fonds européens, les Régions sont une solution, pas un problème!
Dans cet entretien, Amélie de Montchalin s’est livrée à un exercice particulièrement malhonnête de critique de la gestion locale des fonds européens.
Pour Renaud Muselier, Président de Régions de France:
«Amélie de Montchalin est prise en flagrant délit de mensonge! En critiquant la gestion des fonds européens par les Régions, la Secrétaire d’Etat démontre qu’elle ne connaît absolument rien au sujet. Les difficultés rencontrées depuis 2014 sont exclusivement le fait d’un transfert de compétences raté de l’Etat aux Régions. Ainsi :
- Notre taux de consommation est dans les 10 meilleurs au niveau européen, devant les autres grands pays régionalisés (Allemagne, Italie, Espagne);
- le budget des Régions a dû augmenter de 30% avec le transfert de gestion et les effectifs sont d’environ 400 équivalents temps plein (ETP), soit presque 10 fois le personnel transféré par l’Etat;
- Même avec le logiciel Osiris extrêmement complexe, imposé par l’Etat, les aides agricoles peuvent désormais être payées normalement grâce aux avances accordées par les Régions.
“Les Régions ont apporté des solutions là où le gouvernement précédent, en 2014, n’avait laissé que des problèmes”
“Cette sortie de piste de Madame de Montchalin est d’autant plus regrettable que ce jeudi matin, à Marseille, se déroulait un sommet Commission européenne-Etat-Régions consacré aux fonds européens, en présence de Marc Lemaître, Directeur général de la politique régionale et urbaine de la Commission européenne (DG REGIO).
“Pendant que la Secrétaire d’Etat, dans la droite ligne de sa prédécesseure Nathalie Loiseau, pense pouvoir mentir impunément sur ces sujets, nous prouvons au quotidien que l’Europe sert si on sait s’en servir», conclut Renaud Muselier.